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 Tout le monde peut l'acheter

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stephane

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MessageSujet: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 16:12

Hey hey.

Comme vous le savez mardi on doit produire un article sur le Mont Orford. Il faut avoir certaine info à mettre dans l'article à ajouter à la conférence à couvir. Je propose qu'on indique ce que l'on trouve important comme ça on pourra voir si qqch nous a échappé. Voici ce que j'ai retenue.

Le projet en tant que tel
Citation :
Le projet de loi visera la vente des 85 hectares de terrain qui accueillent actuellement le centre de ski et le terrain de golf. L'objectif: le développement résidentiel au bas des pentes.

Le fait que l'annonce arrive après le départ de Muclair

Le sondage du Journal de Montréal
Citation :
Selon un sondage Léger Marketing effectué pour le compte du Journal de Montréal, 76 % des Québécois s'opposent à la vente au secteur privé du centre de ski et du golf du Parc Orford.

L'enquête montre aussi que l'opposition à la privatisation chuterait à 56 %, si le gouvernement Charest respectait sa promesse de doubler la superficie du parc provincial.



La déclaration jouisive de Monique Gagnon
Citation :
Les environnementalistes et les artistes mécontents de la privatisation du mont Orford n'ont qu'à acheter la montagne, a soutenu aujourd'hui la ministre responsable de la région de l'Estrie, Monique Gagnon-Tremblay.

«Le gouvernement a décidé de faire un appel d'offres public pour que ce soit le plus transparent possible. Et remarquez que si tel est le cas, les environnementalistes ou les autres peuvent acheter la montagne. Tout le monde peut l'acheter», a lancé Mme Gagnon-Tremblay, visiblement exaspérée par la controverse entourant la décision du gouvernement.

Le parc fédéral

Citation :
Le maire de la municipalité du Canton d'Orford, Pierre Rodier, est, lui aussi, en désaccord avec cette vente. Il demande au gouvernement de Stephen Harper d'intervenir pour transformer le parc national du Mont-Orford en parc fédéral.


Donc, qu'est ce qui pourrait être pertinent aussi
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stephane

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MessageSujet: Re: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 16:19

Samedi le Devoir a pondu un changement intéressant

Mon Internet chie je vais le poster plus tard
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Mingus
Mathieu Charlebois
Mingus


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MessageSujet: Re: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 22:13

Quelqu'un sait si les grosses manifs en France ont un lien?
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Jean-Louis
Jean-Louis Fortin
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MessageSujet: Re: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 22:29

Les manifs, je ne pense pas, mais la mort de Milosevic, oui.
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Jean-Louis
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MessageSujet: Re: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 22:46

Nouveau développement de la fin de semaine.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/03/18/001-orford-terrains.shtml

En gros, le ministre Béchard achèterait pour Québec 5700 hectares de terrain boisé qui appartiennent présentement à des intérêts privés, pour doubler l'actuelle superficie du parc, ce qui pourrait faire taire des opposants. Seul Hic: le parc du mont Horford se retrouverait coupé en 2...
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Mingus
Mathieu Charlebois
Mingus


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MessageSujet: Re: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 22:51

Rappelons que la loi est pas passé encore et que le constructeur de Condo a pas acheté le terrain encore. Donc, le gouvernement achète un terrain avant d'avoir la confirmation finale que tout va marcher.

Admettons que, devant les protestations populaires, le contracteur disent "Ho pis laissez faire", on a acheté un terrain... sans avoir les moyens.

Ça me semble encore une autre décision garroché. "Le monde pense qu'on achètera pas le terrain, achetons-en un!". On a eu de la chance qu'ils achètent un terrain qui a une certaine qualité, mais étant donné qu'il n'y a aucune restriction, ils auraient pu acheter un champ de garnotte et dire "On a tenu notre promesse!"
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stephane

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MessageSujet: Re: Tout le monde peut l'acheter   Tout le monde peut l'acheter EmptyDim 19 Mar - 22:58

Voici l'article du fameux développement: Les gens à l'extérieur de Bibi peuvent réagir aussi!!!!!!

Citation :
Orford: la superficie doublera d'ici 15 jours
Québec sera bientôt prêt à acheter 5700 hectares d'un exploitant forestier

Louis-Gilles Francoeur
Édition du samedi 18 et du dimanche 19 mars 2006

Mots clés : Québec (province), mont-orford, claude béchard

Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Claude Béchard, est en train d'acheter les vastes terrains de la société forestière Les Contenants Greif, situés au nord du parc national du Mont-Orford, une acquisition qui, à elle seule, pourrait doubler la superficie du parc, comme l'avait promis le gouvernement en guise de compensation de la vente de la station de ski à des promoteurs immobiliers.




Le ministère, a aussi appris Le Devoir de sources bien informées, aurait par ailleurs sollicité la famille Bombardier, qui possède d'importants terrains dans le même secteur, afin de s'en porter acquéreur, mais il ne semble pas que cette transaction soit sur le point de déboucher, les Bombardier préférant plutôt, du moins à ce jour, envisager un statut de réserve privée pour leur vaste domaine, qui comprend notamment le lac Larouche, situé au nord du lac Bowker. C'est autour de ce lac qu'on retrouve un des principaux foyers d'opposition au projet de privatisation du mont Orford.

Le ministre Béchard, qui représente le comté de Kamouraska-Témiscouata, où se trouve l'usine de Bombardier, milite pour que l'usine de La Pocatière, située dans son comté, obtienne sans appel d'offres le contrat de 1,2 milliard pour la rénovation des rames du métro de Montréal. Mais on affirme dans son entourage qu'aucune entente secrète ne lie les deux dossiers et qu'il n'aurait fait aucune approche en ce sens auprès de la famille Bombardier.

Selon nos sources, les pourparlers devant permettre de boucler cette transaction s'accélèrent depuis une semaine. Québec espère compléter cette importante transaction immobilière d'ici une dizaine de jours, ce qui lui permettrait d'annoncer cette décision avant même le dépôt de sa loi spéciale qui l'autorisera à vendre le mont Orford par voie d'appel d'offres public. On se rappellera qu'un sondage du Journal de Montréal indiquait récemment que 85 % des Québécois ne croient pas que Québec puisse doubler la superficie du parc. L'opposition à cette transaction chutait radicalement dans l'hypothèse où Québec y parviendrait, mais une majorité de répondants s'opposait quand même à la privatisation du mont qui donne son nom au parc national estrien.



Les terrains de la société forestière Les Contenants Greif auraient une superficie d'environ 5700 hectares, soit l'équivalent de la surface du parc lui-même. Mais ces terrains ne seraient pas contigus au parc : «Mais alors, il s'agira d'un nouveau parc, pas du même !», s'exclamait hier Pierre Dépôt, porte-parole de l'Association des riverains du lac Bowker, un lac situé immédiatement au sud des terrains des Contenants Greif.




Selon ce leader de l'opposition à la vente du mont, «il n'est pas sûr que des territoires forestiers puissent compenser la perte d'une montage aussi unique que le mont Orford, qui est l'emblème du parc, ne l'oublions pas. Ce n'est pas avec ça que Québec va éteindre l'incendie qu'il a allumé avec la vente projetée du mont Orford lui-même».



Les terrains de la famille Bombardier, que Québec voudrait aussi incorporer à l'agrandissement du parc, ne sont pas contigus au parc eux non plus. Dans les deux cas, si Québec veut relier ces terrains au parc actuel, il devra acquérir d'autres terrains, ce qui inquiète les gens de l'endroit. Mais jusqu'ici, Québec a affirmé qu'il ne procédera à aucune expropriation de terres privées ou de résidences.

Ce ne serait pas la première fois qu'un parc serait formé de deux parties non contiguës. Il en existe notamment en Nouvelle-Écosse et aux États-Unis. Ce serait toutefois, à notre connaissance, une première au Québec.

La société commerciale Les Contenants Greif, constituée en vertu d'une charte fédérale comme exploitant forestier et comme fabricant de «papiers transformés», a commencé à exploiter la forêt ciblée par Québec au nord d'Orford. Mais dans les milieux de la conservation, on dit que cette société y a pratiqué une exploitation exemplaire et que la majeure partie de son domaine n'a pas été exploitée depuis des décennies. Cette forêt compte plusieurs ruisseaux, marais, tourbières et habitats fauniques diversifiés ainsi que plusieurs espèces forestières à la fois rares et représentatives de cette partie de l'Estrie.

Les Contenants Greif sont une filiale du holding Grief International Holding BV, dont le siège social se trouve aux Pays-Bas. La société déclare une adresse au Québec à Maple Grove, à la pointe sud de la Montérégie. Elle situe son siège social canadien sur la rue Park, à Niagara. Mais ses quatre principaux administrateurs fournissent la même adresse, soit sur Winter Road, à Delaware, en Ohio.

Il a été impossible de connaître le montant de la transaction, probablement parce qu'elle n'est pas complétée à ce moment-ci. Mais à l'évidence, la valeur atteint certainement plusieurs millions de dollars.

Selon nos sources, la fiducie environnementale Conservation de la nature, qui a acquis de grands terrains auprès de Domtar à proximité de Sutton, tentait aussi depuis deux ou trois ans de mettre la main sur le domaine Greif en raison de son intérêt écologique. Mais afin de mettre l'opinion de son côté dans le dossier controversé d'Orford, Québec a décidé de prendre les devants au cours des derniers mois en vue d'acquérir les terrains de cet exploitant forestier. Mais au moment où ces pourparlers se sont amorcés, Québec songeait simplement à agrandir le parc en contrepartie de la vente de 85 hectares de terrains au pied des pentes du mont Orford pour y permettre la construction d'environ 1000 condominiums par la société Mont-Orford inc. Québec voulait du même coup accroître la superficie de ses aires protégées, dont le pourcentage se situe autour de 4,5 % alors qu'il doit atteindre 8 % de la superficie de la province d'ici la fin de l'année.

Mais à ce moment-là, l'hypothèse de la vente de la montagne n'était pas évoquée.

Les versions diffèrent énormément au sein du ministère de Claude Béchard en ce qui a trait au moment où la décision a été prise de recourir à une loi spéciale pour vendre non seulement les terrains au pied du mont Orford mais la montagne elle-même, ce qui fera passer la superficie cédée au secteur privé de 85 à 640 hectares.

Selon des membres de l'entourage du ministre Béchard, c'est l'ancien titulaire du MDDEP, Thomas Mulcair, qui aurait vendu l'idée de recourir à une loi spéciale à ses collègues du Comité des priorités gouvernementales et qui aurait passé la commande au sein de son ministère pour faire rédiger un mémoire justifiant cette stratégie à l'intention du conseil des ministres. Ce mémoire, selon son ancien chef de cabinet, Stéphane Gosselin, était rédigé, et il l'avait sur sa table de travail avant la nomination de Claude Béchard, son nouveau patron.

D'autres indications pointent dans une autre direction sans qu'il soit possible de départager les deux versions avec des preuves tangibles. Ainsi, une source généralement bien informée affirme que le secrétaire général de la province, André Dicaire, aurait appelé, la veille du remaniement ministériel, la sous-ministre du MDDEP, Madeleine Paulin, pour lui demander si le mémoire sur la loi spéciale était prêt. Mme Paulin aurait répondu qu'elle n'avait jamais reçu de directive en ce sens. L'affaire aurait été immédiatement portée à l'attention du premier ministre Jean Charest.

Selon d'autres sources bien informées au sein du ministère, le contentieux juridique aurait uniquement travaillé sur une modification réglementaire aux frontières du parc d'Orford et non sur une loi spéciale avant le remaniement ministériel du 27 février, ce qui accrédite la thèse selon laquelle le ministre Mulcair n'avait pas fait sienne cette stratégie ou qu'il en retardait la mise en oeuvre.

Enfin, une autre source a raconté au Devoir que Thomas Mulcair aurait convenu, le vendredi précédant le remaniement ministériel, avec sa collègue Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales et responsable de l'Estrie, que toute solution au dossier d'Orford passait par trois exigences : le respect des conclusions du BAPE sur l'intégrité du parc, le respect des règlements municipaux et le respect des règles de transfert de la Loi sur les terres publiques. Ces trois règles excluent en principe la vente de la montagne qui donne son nom au parc, lequel devra éventuellement devenir le parc du Mont-Chauve puisque ce sera le seul mont à l'intérieur de ses futures limites.

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