Faute aux politiciens.
Au-delà de l'obsession de l'image convoyée par les médias et du cynisme ambiant de la population, il y a un fait : de plus en plus, tous les partis habilités à prendre le pouvoir ont des objectifs similaires, les chefs ne sont plus charismatiques et tous les partis qui s'écartent de cette espèce d'orientation lucide d'extrême-centre ont soit l'air de pelleteux de nuages (et le sont) ou encore de capitalistes vils et sans scrupules (et le sont).
Lévesque, Trudeau, Mulroney, Parizeau, Bouchard... même Chrétien avait du charisme (voir ses témoignages à la commission Gomery). Aujourd'hui, ce qu'on a qui se rapproche le plus du charisme, c'est Boisclair, un partisan de la langue de bois (non : rendu là c'est de la langue de résine de synthèse) et une tête vide remplie par les messages de ses attachés politiques.
La démocratie c'est acheter un rêve et en voir le plus possible se concrétiser. Je suis désolé, moi personellement, il n'y a plus de politiciens qui me font rêver. Pire : il n'y en a pas plus qui me donnent des cauchemards.