stephane
Nombre de messages : 324 Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Du Gazaille Mer 30 Jan - 22:18 | |
| Voiçi le premier texte que j'ai trouver en googlant Jean-François Gazaille, notre prof de magazine. - Citation :
- Le dimanche 14 oct 2007
Le collagène peut (re)donner vie au point G
Jean-François Gazaille
La Presse
Collaboration spéciale
Une petite piqûre et puis, hop! le voilà gonflé à bloc prêt pour d'autres aventures.
Non, il n'est pas question ici d'un énième traitement contre l'impuissance masculine, mais bien d'un procédé censé redonner du volume au point G, cette zone érogène encore méconnue située sur la paroi antérieure du vagin (voir encadré). Ses tissus érectiles rétrécissent au fil des années et répondent moins bien aux stimuli sexuels. Ce repli serait notamment imputable à une baisse hormonale. L'injection de collagène, d'acide hyaluronique, voire de tissus adipeux humains redonnerait du volume - l'équivalent d'une pièce de 25 cents - à la région atrophiée.
David Matlock, un gynécologue et chirurgien esthétique californien, serait le premier à avoir imaginé ce traitement. Il a d'ailleurs fait breveter en 2002 une trousse qu'il commercialise sous la marque G-Shot.
Deux-cent-cinquante femmes auraient jusqu'ici bénéficié de ce traitement au collagène aux États-Unis. Le Dr Matlock aurait vendu près d'une quarantaine de trousses à des collègues américains, mais également au Canada anglais, en Afrique du Sud et en Grèce. En France et au Maroc, on préfère l'injection d'acide hyaluronique, un composé souvent employé pour le comblement des rides et moins allergène que le collagène.
Mais est-ce que ça marche? «Une fois sur deux», avance prudemment le Dr Alain Dansereau.
Dermatologue à Repentigny, il a offert le traitement - une injection d'acide hyaluronique - à deux patientes il y a deux ans. «Je n'ai fait aucune promotion. Elles savaient ce qu'elle voulaient, elles en avaient déjà entendu parler.»
La plus jeune, une trentenaire sexuellement épanouie, voulait tout simplement décupler ses sensations. La seconde, une femme de 55 ans, était anorgasmique.
«L'augmentation du point G n'a eu aucun effet sur elle, raconte le Dr Dansereau. Quant à l'autre, l'effet n'a pas duré aussi longtemps qu'elle l'aurait souhaité.»
Si aucun professionnel de la santé ne fait la promotion de l'injection magique au Québec, cela ne signifie pas qu'ils ne l'offrent pas à celles qui la réclament, précise-t-il. «Des médecins québécois m'ont confié l'avoir fait au cours des dernières années, mais de façon marginale», dit le dermatologue.
À l'instar des traitement antirides à base de collagène et d'acide hyaluronique, les effets attribués à l'augmentation chimique du point G ne sont pas éternels. Ainsi, le G-Shot du Dr Matlock doit être renouvelé tous les quatre mois. À 1800$ la dose, la plénitude sexuelle peut finir par coûter cher...
Du reste, aucune analyse scientifique sérieuse n'a encore validé le bien-fondé du traitement. Le Dr Matlock affirme avoir procédé à sa propre évaluation. Il a mené en 2002 une étude pilote auprès de 20 patientes: 87% ont dit que le G-Shot avait amélioré leur vie sexuelle pendant quatre mois. Or cette étude n'a pas été approuvée par un comité de pairs, pas plus qu'elle n'a été publiée.
Le traitement a fait l'objet d'une analyse plus poussée en France. Une gynécologue française, Marie-Claude Benattar, a fait une étude préliminaire auprès de 10 femmes en 2004. Les résultats, publiés dans Sexologies en janvier 2005, semblaient confirmer l'efficacité du traitement, puisque sept d'entre elles ont relevé une amélioration de leur taux de satisfaction sexuelle. Il ne s'agissait cependant pas d'une étude en double aveugle, contrairement au second examen que le Dr Benattar a entrepris auprès d'un échantillon de 30 femmes. Or, dans ce cas-ci, seulement neuf femme ont dit avoir noté un changement positif.
Une autre étude, menée en 2005 en France par le Dr Christine Louis-Vadhat, conclut à une augmentation des sensations de plaisir chez 28 des 30 femmes ayant reçu une injection intravaginale d'acide hyaluronique.
«Le jour où ce sera validé, je serais prêt à l'offrir si on me le demandait, mais je ne crois pas que cela devienne très populaire. Ça n'aura pas le dixième du succès du Botox», dit le Dr Éric Bensimon, président de l'Association des spécialistes en chirurgie plastique et esthétique du Québec. «En fait, souligne-t-il, le plasticien est la dernière personne qu'on va voir quand on souffre de dysfonction sexuelle. Les femmes se tournent d'abord vers leur gynécologue.»
Pour l'instant, cette nouveau type d'intervention médicale «évacue les sources psychologiques» de l'insatisfaction sexuelle, déplore la sexologue Geneviève Parent.
«Les femmes anorgasmiques n'ont souvent aucun plaisir dans la vie. Quand j'en rencontre en consultation, je les invite d'abord à lâcher prise», dit cette spécialiste des dysfonctions sexuelles. Mais, ajoute-t-elle, toute cette quincaillerie est propre à notre époque qui est passée d'un extrême à l'autre, rejetant les tabous judéo-chrétiens pour se vautrer dans l'hypersexualisation. En témoigne l'engouement provoqué par le Viagra - conçu à l'origine pour remédier à un problème médicalement diagnostiqué, mais rapidement récupéré par des hommes parfaitement sains, mais voulant jouer les Superman au lit.
«Tout est axé sur la performance, pas sur le simple plaisir d'être ensemble. Ça devient mécanique, strictement génital. Mais pour ce qui est de l'augmentation du point G, je crois que s'il y a une vague, elle va redescendre. Comme ce fut le cas pour le Viagra. Aujourd'hui, il y a des hommes qui viennent me voir parce qu'ils en ont assez, ils ne veulent pas prendre du Viagra toute leur vie.»
LE MYTHIQUE PETIT POINT
Si l'existence du point G ne fait pratiquement plus de doute aujourd'hui, elle a longtemps été débattue.
Au XVIIe, un médecin néerlandais, Reinier De Graaf, avance l'hypothèse de la présence d'un tissu glandulaire entourant l'urètre et libérant un liquide glaireux. Deux cents ans plus tard, l'américain Alexander Skene confirme l'existence de ces glandes - à qui on a donné son nom.
En 1950, le gynécologue allemand Ernst Gräffenberg, inventeur du stérilet, publie dans International Journal of Sexology un court article affirmant que la paroi antérieure du vagin est tapissée de tissus érectiles. Les travaux de Gräffenberg sombrent pratiquement dans l'oubli jusque dans les années 80.
Après une consultation menée auprès de 400 femmes, deux sexologues américain, John Perry et Beverly Whipple, confirment alors l'existence d'une zone érogène vaginale qu'il baptise point de Gräffenberg ou point G.
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Mingus Mathieu Charlebois
Nombre de messages : 1207 Age : 43 Date d'inscription : 14/09/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Jeu 31 Jan - 0:29 | |
| Voilà qui va orienter ma démarche magazine...
Comme il dit: "Y a un marché pour ça le ______" Faut croire qu'il y en a un pour le point G collagèné.
Pour ma part, j'ai découvert que Jean-Hugues Roy est un ami Facebook de Thierry Giasson. | |
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DANGER BOY ! Frederic Malouin
Nombre de messages : 689 Date d'inscription : 03/11/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Jeu 31 Jan - 15:53 | |
| Il fallait bien que Jean-Hugues aie des défauts... et nous venons d'en trouver un Je sais. Mon avis de Giasson ne fait pas l'unanimité... Mais j'ai quand même considéré qu'avec un travail de synthèse potable, chaque cours aurait pu durer 15 minutes au lieu de trois heures et on aurait pas manqué de matière. Quant au texte de Gazaille... corrigez-moi si je me trompe mais... "Une petite piqûre et puis, hop! le voilà gonflé à bloc prêt pour d'autres aventures." Ah ? Vraiment ? Je peux... je peux commencer un article de type mag sec de même ? En racontant, à la manière d'un conte pour enfants, les tribulations d'une zone érogène ? Ah bon. | |
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Gen Geneviève Paradis
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 17/09/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Jeu 31 Jan - 20:30 | |
| Moi j'aimais bien Thierry Giasson, pour nepas dire beacoup. Il etait exigeant, mais vraiment cool dans sa façon d'être avec les étudiants. | |
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Alouette
Nombre de messages : 212 Age : 39 Date d'inscription : 30/09/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Jeu 31 Jan - 22:06 | |
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Carotte Caroline L.-Allard
Nombre de messages : 617 Age : 40 Date d'inscription : 17/09/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Ven 1 Fév - 0:21 | |
| Disons que le ton léger de l'écriture se prête bien au sujet... Si t'avais un point G tu comprendrais!!!!!!! | |
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Dave David Dumouchel
Nombre de messages : 166 Date d'inscription : 16/10/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Lun 11 Fév - 14:10 | |
| Je trouve la phrase d'ouverture vraiment hilarante. Et très pertinente dans le contexte. | |
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Jo-Annie
Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Du Gazaille Lun 11 Fév - 17:40 | |
| Le point G est-il originalement de la grosseur d'un 25 sous? | |
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